Eloise Tanghe
Edition Chat Noir
J’ai acheté Nox au salon du livre Paris en 2018. Je ne connaissais pas l’existence du roman mais j’ai été intriguée. La couverture et le résumé m’ont immédiatement intéressé au point que je suis revenue sur mes pas et que Nox a fini dans mes acquisitions du salon. J’ai un peu parler avec l’auteur ( bien qu’intriguant le résumé est tout de même un peu vague ) qui me l’a dédicacé.

“Dans les couloirs glacés d’un asile,
des voix chuchotent à votre esprit.
Elles vous murmurent une destination, un village.
Vous soufflent des images.
Un lac cerné de neige. Une église souillée.
Un brasier et les cris qu’il renferme.
Elles vous content une histoire de sorcière.
Vous narrent ses chapitres maudits.
Sous un linceul de cendres,
git une vérité que nul habitant ne pourra ignorer.
Leurs secrets. Leurs peurs. La vôtre.
Il est déja trop tard.
Bienvenue à Clairmont.”
J’ai tout simplement adoré le roman. On suit deux personnages (Théa et Éléonore) à deux époques différentes (2008 et 1645) en comprenant leur lien. Les personnages sont dépeints de manière très réelle avec ce qu’il montre en façade et ce qu’il ressente intérieurement. Rien n’est manichéen et chacun cache sa part d’ombre. A Clairemont, seul ce qu’on montre compte.
L’histoire est passionnante et je me suis immédiatement plongée dans l’univers proposé par l’auteur. Le prologue est raconté par un narrateur inconnu qu’on a envie de connaitre. Cet inconnu va rythmer le récit. Il n’y a pas de longueurs et grâce au style de l’auteur on est happé dans l’histoire. Il y a une atmosphère oppressante : on sait que quelque chose va se passer, on le sait très bien et on sent qu’au fur et à mesures des lignes on va le découvrir. On est envouté par les mots.
La fin est choc, brutale et imprévisible et bien que j’ai lu le roman il y un an je m’en rappelle encore. Je suis restée ébahie devant l’achèvement de l’histoire sans savoir quoi faire après un livre pareil.
“Pourquoi vous ai-je montrer cela ? Par ce que la souffrance humaine n’existe pas réellement tant qu’elle ne connait pas de témoin.”