Susan Orlean
Editions du Sous-sol

Le jour du déconfinement, j’ai décidé d’aller dans une librairie afin de trouver un livre rien qu’en cherchant sur les étagères. J’ai finalement pris L.A Bibliothèque.
Le même jour que l’accident de Tchernobyl, s’est déroulé l’incendie de la bibliothèque centrale de Los Angeles. Des milliers de livres et documents en tout genre sont partis en fumé et des milliers ont été abîmé.
J’ai plutôt apprécié ce livre mais sans plus. Pourquoi ? Par ce qu’il n’est pas tel qu’il était présenté.
Je m’explique : il est décrit comme un thriller, un récit, une enquête mais ce n’est pas tellement le cas. Je l’apparente plus à un documentaire. Alors que je pensais lire une enquête sur l’incendie d’une bibliothèque j’ai lu un documentaire sur cette même bibliothèque.
Une fois passé outre cet aspect du livre, je l’ai trouvé très intéressant. Il foisonne de détails et d’anecdotes parfois amusantes parfois tristes sur la bibliothèque.
A un moment du livre, on revient dans le passé et on remonte le temps jusqu’au début d’une bibliothèque qui, on le comprends plus tard deviendra la fameuse bibliothèque centrale de Los Angeles.
Tandis qu’il était supposé parler de l’incendie l’ayant ravagée, j’ai trouvé un peu longue la partie sur son histoire qui n’est pourtant pas inintéressante.
L’autrice y fait un indéniable hommage aux livres et au savoir qu’ils contiennent.
On se sent moins seul dans une bibliothèque, on participe à une conversation qui se tient depuis des siècles.
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