Kristen Britain
Milady

J’ai moyennement aimé les deux premiers tomes de Cavalier Vert.
J’y ai trouvé de fortes ressemblances avec Le Seigneur des Anneaux de Tolkien.
Au long de son périple, Karigan rencontre un aigle avec lequel elle peut communiquer ( comme Gandalf et Gwaïlir), une araignéé géante (comme Arachne ou, d’accord, Aragog dans Harry Potter) et un miroir appartenant au roi des Eletiens (ou des elfes) fait d’eau, permettant de voir ce qui s’est passé et qui va peut-être arriver (ce qui rappelle fortement le miroir de Galadrielle ayant les même particularités).
Ces ressemblances m’ont donné l’impression de ne rien lire d’original mais un mix de ce qui a déjà été fait.
Lors de ma lecture j’ai deviné un plot twist (un retournement de situation) et à partir de ce moment j’ai attendu que les personnages viennent (enfin !) à la même conclusion que moi.
Je n’ai pas immédiatement accroché au livre car le début ne m’a pas captivée, en effet à chaque fois que Karigan a un problème, on l’aide puis l’instant d’après on sait qu’elle tombe dans un nouveau piège (le titre du chapitre y étant pour beaucoup). Cette incapacité à se tirer d’affaire seule bien que ce ne soit pas une aventurière a été un peu agaçant.
De plus les personnages que j’apprécie pour la plupart, sont manichéens (fondamentalement bon ou mauvais, sans nuances). Je trouve ça dommage car ça aurait pu donner plus de reliefs à des personnages au final pas assez creusés.
J’aime cependant l’idée des Cavaliers Verts ( ou la base de l’histoire), messagers d’élite du roi et j’ai hâte de découvrir de nouveaux Cavaliers et la suite de leurs aventures.
Il y a également une romance qui m’a tout d’abord fait lever les yeux au ciel mais qui se fond dans le paysage et ne prend pas trop de place dans l’intrigue.
Un de mes regrets est que le résumé du deuxième tome en dévoile trop et nous spoile ainsi plus de la moitié de l’histoire.
En conclusion, une lecture plutôt agréable malgré le début que j’ai assez peu apprécié.