
Ma première lecture du mois de mai a largement été influencée par le Challenge des Terreurs auquel je participe.
Red Queen est une saga que je souhaitais découvrir depuis longtemps sans en avoir vraiment l’occasion.
On suit Mare dans un monde où la population est divisée en deux castes : celle des Rouges, prénommé ainsi à cause de la couleur de leur sang. Ça les condamne à être les esclaves des Argents, la seconde caste possédant des dons et vivant dans le luxe.
Je trouve que l’idée de séparer les gens en fonction de leur couleur de sang ou en fonction de couleur tout court (comme Chromatopia de Betty Piccioli, Le Passeur de Lois Lowry ou encore La tyrannie des couleurs de Jasper Fforde). Bref, le résumé de Red Queen m’a tout d’abord fait penser à Red Rising de Pierce Brown (que je n’ai pas encore lu).

Bien que ce livre ait été une plutôt bonne lecture, j’ai trouvé le premier tome un peu basique, convenu. Alors certes je me suis fait surprendre par le plot twist à la toute fin, mais le reste de l’histoire est, à mes yeux, un peu banal pour une fantasy/dystopie. Peut-être que si ça n’avait pas été ma énième lecture du genre, j’aurai un peu plus apprécié ce livre.
Malgré ses 400 pages et quelques, je trouve que l’histoire va un peu trop vite : le rapprochement entre les personnages et leurs relations sont un peu trop rapides pour être profondes de même que leur personnalité qui reste trop en surface.
Cette rapidité a également pour conséquence une certaine incohérence de la part de l’héroïne Mare qui déteste d’autres personnages puis s’inquiète un peu pour eux quelques pages après.
Bien évidemment (sinon ce ne serait pas drôle), le personnage secondaire que je préfère meurt (une vraie malédiction !).

Il m’a manqué quelque chose, peut-être une petite touche d’originalité pour que ce livre se démarque des autres du même style et que je sois à fond dans ma lecture.
Somme toute, une bonne lecture mais qui ne révolutionne pas les codes du genre.